À propos de l’île italienne qu’il découvre en 1885, Guy de Maupassant écrira : « La Sicile est à mon gré un des plus beaux pays que j’aie jamais visités. J’en suis demeuré épris…» À la fois journalistique et littéraire, le récit du mois qu’il a passé à sillonner l’île du nord au sud et d’est en ouest, ne souffre d’aucune description interminable, d’aucun état d’âme auto centré.
Entre livre de voyage et guide touristique
Nous avons imaginé mettre en parallèle sa Sicile de la fin du XIXe siècle qui a connu la mafia avec celle apaisée d’aujourd’hui. Celle que Maupassant visitait tout seul, ou presque, et celle qui compose avec un tourisme de masse. Nous avons ajouté une carte, des illustrations et un Carnet de curiosités qui prend l’île italienne par les sentiments et les sensations, et non en suivant le diktat du nombre d’entrées des sites archéologiques.
Il en résulte un ouvrage atypique et intemporel qui renoue avec l’imaginaire du voyage et invite à s’éloigner des sites surfréquentés pour renouer avec le frisson de la découverte.
